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Adios René...
René, Suisse d'origine, est arrivé à Paris à la fin des années 50 pour exercer son métier de photographe. Il découvre le flamenco au tablao Le Catalan, lieu baroque s'il en est. Tous les artistes flamencos étaient passés par cette petite scène de la rue des Grands Augustins. Manolo Marin a été le premier artiste qu'il a photographié en 1967. C'était le début d'une longue série qui s'est arrêtée hier.
Feutre ou panama vissé sur la tête, selon la saison, cigarillo aux lèvres et œil perçant, sa silhouette gracile était reconnaissable entre toutes. Flamenco en France lui doit énormément. Pendant des années, René Robert nous a offert ses photos pour faire nos affiches et nos dossiers de presse. Sa gentillesse, sa courtoisie et son talent vont nous manquer. Mais les murs de la Peña gardent le souvenir de cet artiste amoureux de la beauté et de la vie.
Flamencophil lui avait consacré une entrevue en 2018.
http://www.flamencophil.fr/interview-de-rene-robert-photographe-aficionado-de-flamenco/
Ouvrages de René Robert :
« Flamencos » Alternatives, Édition reliée, 1993 (épuisé)
«Flamencos : La Rage et la grâce » Éditions Alternatives, édition borchée, 2001 (Photo.©Flamencophil)